Traduction du résumé d'introduction du document sur l'Afrique évoqué plus haut, datant de mai 2019.
Cassandre trouve cela inquiétant, Alvige tempère en se disant que le climat chaud est plus favorable à
tuta et que les cultures concernées sont en plein air et se suivent dans l'année...
La mineuse de la tomate, Tuta absoluta, récemment introduite, est devenue le ravageur le plus important de la production de tomates en Afrique. S'étendant à une vitesse moyenne de 800 km/an, elle est désormais présente dans 41 pays africains.
Les impacts socio-économiques de Tuta absoluta ont été évalués à travers une enquête auprès des fermiers au Kenya et en Zambie en 2018, couvrant 400 répondants au Kenya et 426 en Zambie. Nous avons constaté que 97,9 % des agriculteurs en Zambie et 99 % au Kenya ont déclaré Tuta absoluta comme principal problème sur tomate. Une majorité d'agriculteurs en Zambie (57 %) ont perdu une grande partie de leurs récoltes à cause de Tuta absoluta, contre 41% au Kenya.
Les pertes de production saisonnière moyenne basée sur nos propres estimations sont de 114 000 tonnes pour le Kenya et de 10 700 tonnes pour la Zambie, soit l'équivalent de 59,3 millions de dollars US et 8,7 millions de dollars respectivement de pertes économiques.
Les pesticides sont le moyen de contrôle prédominant de Tuta absoluta, utilisés par 96,5% des agriculteurs au Kenya et 97,6% des agriculteurs en Zambie, avec 6,4% utilisant des produits hautement toxiques. Cependant, seulement 27,2% et 17,2% des agriculteurs au Kenya et en Zambie, ont indiqué que les traitements aux pesticides ont été très efficaces.
Au Kenya, 73,1% des agriculteurs ont appliqué de une à cinq pulvérisations/saison, et en Zambie, 29,2 % ont appliqué de une à cinq pulvérisations et 33,9 % en ont appliqué de six à dix. Le montant moyen dépensé en pesticides contre Tuta absoluta est de 33,7 dollars US par hectare au Kenya, tandis qu'en Zambie, ce coût est de 9,4 dollars US/ha.
Bien considérer que les pesticides utilisés sont plus que probablement interdits en Europe

depuis belle lurette, de ce que j'ai pu lire en diagonale dans le document. En plus d'être bien à l'abri dans ses "mines",
tuta développerait qui plus est rapidement une résistance aux produits de traitement... Là encore, l'accent est mis sur la prévention comment (seul ?) moyen de lutte.
Analyse à suivre, quand j'aurai tout bien lu...