Les Tomos

Effectivement, l'huile n'est pas miscible dans l'eau, mais elle permet de stabiliser le produit sur les feuilles, mais le savon noir est nécessaire comme émulsifiant.... Toutefois, la préparation doit être utilisée immédiatement sous peine de voir remonter l'huile... l'intérêt de mettre de l'huile dans le mélange, c'est qu'elle étouffe la carapace alors que le savon noir, lui, l'attaque.
L'huile neem peut être aussi une solution intéressante... c'est en tout cas ce qui marche le mieux pour moi contre les punaises... mais là aussi on rencontre le problème d'hydrosolubilité...

Merci pour la précision, je testerai cette méthode en cas d'invasion incontrôlable autrement.

C'est super que tes plants de secours en soient déjà là, sur mes plants pas de secours les boutons sont formés sur une partie des variétés, mais pas encore une seule touche de jaune- le vainqueur sera probablement une fois de plus bloody butcher.
Je ne connaissais pas le coup de la bierre contre les pucerons mais il est certain que l'alcool ( isopropylique dans ma recette) ajouté au savon noir avec de l'huile essentielle d'ail marche très bien contre les cochenilles, grande galère recurente des orchidophiles!).

C'est ce que je pratique aussi, pulvé plein d'eau, une lichette de savon noir, une lichette d'alcool.
Parfois, infusion d'ail filtrée à la place de l'eau.

Mais les pucerons ratatinés sont vite remplacés par une nouvelle génération, il suffit qu'une femelle y échappe pour qu'elle fasse plein de petits, alors il faut repulvériser tous les 2 ou 3 jours... C'est lassant!

Je vais tester la bière, si mon fils accepte que j'en prélève sur ses précieuses réserves pour arroser des bestioles
Ça marche comment, la bière comme insecticide: coma éthylique?

Attention au vinaigre sur les plantes, une fois j'en ai mis par étourderie à la place de l'alcool, ça n'a pas été bon du tout! C'est un puissant désherbant.

@ Linette ne pas oublier que le vinaigre est de l'acide acétique, certes dilué à 8 ou 10 ° mais ça reste de l'acide, et ça ne fait pas bon ménage avec les parois des cellules végétales Alors que la bière c'est du malte, de l'eau et du houblon, et là il y a solidarité entre plantes pour lutter contre les indésirables

Ah... Bon bah je verrais ce soir ou demain si mes fèves ont encaissé le vinaigre (en plus j'ai eu la main lourde...).
La prochaine fois je sacrifie une gorgée de bière !

Je viens de me rendre compte que ça fait un mois que les greffées et non greffées de la vague "champi" sont en terre... Et je ne les ai toujours pas arrosées !!! (ou peut-être une fois, mais je ne suis vraiment pas sûr...) Elles ne montrent aucun signe de soif, donc j'attends.
On dirait bien que le paillage joue pleinement son rôle ! Même s'il n'a pas fait beau tous les jours, elles sont sous l'abri donc sans arrosage elles ne reçoivent pas d'eau.

tant qu'elle n'ont pas la mine de déshydratée, c'est ok pour elles elles en profitent pour étirer leurs racines vers le bas...

Le paillage Khoreff, on est d'accord mais pas que !
Le temps n'est pas encore à la canicule, c'est déjà un constat, de plus, si l'arrosage était conséquent à la plantation, tu n'as pas besoin d'arroser avant un bon mois !

Pour les punaises, deux gousses d'ail dans de l'eau chaude (20 minutes environ), je filtre, j'ajoute une cuillère à soupe de savon noir liquide et une d'huile d'olive !
Je laisse refroidir et pulvé !
Mes aubergines ont fortement appréciées cette douche salvatrice, un rappel du public pour un deuxième tour et puis plus rien, baisser de rideau !

Effectivement, l'arrosage a été relativement important à la plantation. Je laisse les racines aller en profondeur au maximum, quand ça commencera à avoir soif j'arroserai, pas avant pour améliorer leur autonomie. Je veux essayer de rendre mes tomates le plus autonomes en eau possible.

Les fèves ont bien encaissé le vinaigre blanc, les pucerons, nettement moins. La population a fortement diminuer, j'ai aussi aperçu plusieurs coccinelles donc je vais les laisser s'implanter et avec un peu de chance elles vont prendre le relais et contenir l'invasion.

Il est tout à fait possible que je mange la première tomate cerise ce week-end. En tout état de cause ce sera au mois de mai !
Cela confirme qu'en moitié nord de la France, avec une poupo de grande hauteur et un semis précoce on peut gagner largement un mois sur le calendrier "naturel" (qui n'a pas grand chose de naturel car si on devait attendre que les tomates poussent naturellement, on ne récolterait pas grand chose... Bien sûr elles se ressèment, mais ça lève en fin avril / mai...).
Bien que j'ai eu de sacrés complications dans la poupo, j'ai pu essayer de nouvelles dates de semis, et voir quelle taille les plants ont atteint. Cela va être très utile pour construire ma nouvelle poupo et savoir quand semer la saison prochaine.
Une autre info très intéressante de mon point de vue :
L'année dernière : semis le 07/03 et premier fruit le 07/07 : 4 mois exactement
Cette année : Semis le 31/01 et premier fruit avant le 31/05 : 4 mois aussi
Contrairement à la rengaine que les semis tardifs rattrapent les précoces, mes semis précoces ont grandi au même rythme avec 40 jours de décalage.
Cette rengaine est probablement vraie lorsqu'on ne dispose pas d'une poupo pour donner un environnement de croissance aussi performant qu'un mois de mai classique ce qui fait que les semis trop précoces se développent plus lentement que les semis suivants, et l'avantage d'avancer le semis est moindre.
Nos poupos à leds représentent donc un réel intérêt pour prolonger les périodes de production !

Je table aussi sur 4 mois entre semi et récolte, c'est une moyenne car il y a malgré tout une bonne variation entre les variétés précoces et les tardifs, et à force de noter les dates, de les affiner et comparer avec d'autres chacun d'entre nous optimise au mieux sa culture.
Il restera malgré tout une part de risque, accident de parcourt, météo, maladie, la liste est infinie.