Les Tomos

Maice a écrit : ↑20 juil. 2025, 09:45 Les tofoyes dans les fermes auberges, le munster blanc aux myrtilles sauvages, que de souvenirs!

"Tofoyes" Qu'est-ce c'est ?

Tes photos sont comme toujours superbes, Matou.
J'aime particulièrement les Vosgiennes, dont la robe est très originale. Chez moi, tous les bovins ou presque sont blancs (Charolais), ça me change

Et je me régale avec les photo d'oiseaux, et avec celles de ton jardin bien sûr.

matou 88 a écrit : ↑20 juil. 2025, 11:33 Je dois avoir des ancêtres herbivores, nous mangeons de la salade deux fois par jour et 365 jours par an, sans jamais acheter un pied, pour cela il faut varier au maximum les variétés, las dates de semi et les moyens de protection contre le froid.

Je suis très admiratif. Ici, j'alterne entre trop et trop peu du printemps à l'automne. Et en hiver je n'ai plus rien. Suis-tu un calendrier précis avec tes différentes variétés, ou est-ce selon l'inspiration fondée sur ton expérience de saladivore compulsif? Pourrais-tu nous indiquer quelles variétés suivant la saison?

Merci.

"Tofoyes" Qu'est-ce c'est ?

Le vosgien n'est pas une langue écrite, et selon les vallées la prononciation peut varier. Dans la vallée de la Cleurie d'où je suis originaire, on ne disait pas tofaille mais tofOye. Je n'ai pas gardé la connaissance du patois local, mais mes grands parents mêlaient des mots patois au français et j'ai parfois des réminiscences.

C'est vrai qu'elle est sympa cette vosgienne, je ne connaissais pas. Il doit y avoir un peu de sang de holstein.

En hiver je ne fais pas de salades, elles végètent et deviennent coriaces il faudrait la faire sous abris. La mâche la remplace avantageusement.

la mâche fait partie des rotations de Matou !

Calendula je n'ai aucun programme établi pour mes salades, mais juste quelques constantes.

Beaucoup de diversité dans les variétés
Varier les dates de semi, souvent et en plusieurs fois, si le semi se fait en pleine terre, prélever quelques pour planter ailleurs. Varier les emplacements.
Pour les variétés d'hiver, laisser une partie dehors sans protection, une autre avec abri léger, et le reste sous les cabanes.

Février je commence quelques semi de laitue sous la serre adossée, sans chauffage, Saint Antoine, tante Marie, gotte d'or et d'autres suivant ce que j'ai dans la grainotèque.

Mars avril, à nouveau des séries de semi de laitue en petite barquette, à cette date tout est possible en laitue, mise en godet et repiquée en pleine terre
Mai juin, semi direct en pleine terre, j'ajoute quelques variétés comme les sucrines et les Romaines, je prélève quelques plantes que je dissémine dans le jardin suivant la place disponible.
Juillet août, semi en vrac de feuille chêne tante Marie, c'est ma salade sécurité car elle lève très vite et se consomme même en montaison, premier semi de scarole et de pain de sucre, puis je prélève des plants à repiquer, dans le jardin, dans la couche.
Fin août Septembre c'est l'heure de semer la mâche, en pleine terre, souvent derrière des haricots, puis fin septembre en plaque alvéolée que je repiquerai dans les cabanes dès que les tomates seront fini.
Septembre, blonde, brune d'hiver, rougette de Montpellier, en pleine terre et sous abri léger, suivant la météo elles seront consommable dès le mois de mars.

Novembre je mets en cave une cinquantaine de racines d'endive que je ne produits plus moi même, cela tiens trop de place et je n'ai jamais des racines très belles.

Les dates de semi ne sont jamais prévues à l'avance, mais je fonctionne avec la météo, j'avais prévu un semi de tante Marie mardi, avec l'annonce de pluie dimanche soir, j'ai fait mon semi dimanche midi, un coup de griffe, semi, un coup de griffe et je tasse avec une batte en bois, 10 mm le soir et l'affaire était gagné.

Je ne cherche jamais la variété idéal ,je découvre un peu au hasard des rencontres, des échanges.

Désolé, c'est un peu long.

Maice a écrit : ↑21 juil. 2025, 09:56

"Tofoyes" Qu'est-ce c'est ?

Le vosgien n'est pas une langue écrite, et selon les vallées la prononciation peut varier. Dans la vallée de la Cleurie d'où je suis originaire, on ne disait pas tofaille mais tofOye. Je n'ai pas gardé la connaissance du patois local, mais mes grands parents mêlaient des mots patois au français et j'ai parfois des réminiscences.

Je ne connais pas plus tofaille. Ça se mange ?

recette

https://www.centpourcent-vosges.fr/life ... es-vosges/
manque des trucs, dans celle là !!



https://www.le-lorrain.fr/blog/2015/09/ ... micheline/


https://cuisineterroirs.com/2023/03/28/ ... es-vosges/

Valde a écrit : ↑21 juil. 2025, 10:01C'est vrai qu'elle est sympa cette vosgienne, je ne connaissais pas. Il doit y avoir un peu de sang de holstein.

Oh ça je ne crois pas. Pas du tout le même gabarit, pas la même conformation non plus.

Merci, Matou. On voit le saladologue expérimenté!