L'air de la calomnie... Si on laisse faire au début, on ne peut plus rien ensuite, je me répète.
Les soucis (les fleurs) ne sont qu'un modeste élément d'une stratégie globale de prévention anticipée (pléonasme...

). C'est ce qu'il ressort de mes lectures, il faut détecter
tuta et intervenir dès les premières occurrences (piégeage des mâles, BT) ; sinon, c'est l'emballement. L'autre difficulté, c'est que l'on ne peut pas multiplier les pièges à phéromone, il faut se limiter à un par jardin sinon les mâles sont désorientés et non éliminés. Même la confusion sexuelle à grande échelle dans une serre-cathédrale ne fait que retarder l'échéance des dégâts substantiels (d'un mois environ).
Les fruits sont les derniers attaqués, les jeunes plants sont tués dans l'œuf par une attaque de
tuta mais heureusement, on les cultive à une période à laquelle cette saloperie est peu présente... normalement ! Dorénavant, il nous faut vivre avec ce parasite qui va nous imposer certaines lignes de conduite :
- plantation aérée, égourmandage et effeuillage suivis pour faciliter la surveillance ;
- contrôle quasi quotidien ;
- détection puis piégeage systématique phéromone ET lumière ;
- culture d'arrière-saison, autant jouer au loto...
La phéromone n'attrape que les mâles, la lumière les mâles et les femelles. Le nombre de captures est équilibré entre les deux types de piégeage, ce qui veut dire que l'on attrape au global moins de femelles (30%) que de mâles (70%). Merci à nos amis chercheurs pakistanais.
Je viens de commander chez A...X une cinquantaine de pièges jaunes 20x15cm pour moins de 13 €. Pour la hauteur ? AMHA n'importe où du moment que tu y places un
indispensable attractant, phéromone ou lumière.