Les Tomos

Cette fois-ci, c'est bien la fin du haricot... (un peu facile...)

Les feuilles sont très foncées, grignotées, bref, inutile de laisser un système et sa pompe tourner pour 2 tiges en état stationnaire.

Je suis surpris de la taille des racines eu égard au développement des 2 plants. J'en déduis que si je place 3 voire 4 plants par pots pour occuper rationnellement l'espace, je risque fort d'être confronté au colmatage de la circulation. Les racines sont fines et denses, elles tiennent plus du concombre que du poivron !


Conclusion ? Le haricot hydro, ça doit marcher, mais tant que ça le fait trop bien en terre, la démarche reste en l'état.

La saison prochaine donc, semis en démarreur, nourrice en Kratky, puis transplantation en permaculture.

Très impressionnant, on est dans une autre dimension, à mille lieues du système racinaire d'une légumineuse en pleine terre.
Tu as lu ce mémoire ?

Attention, en hydro, les racines sont "visibles" et compactes, en terre elles s'étendent davantage mais globalement doivent présenter une même ampleur reconstituée. Comme elles sont très cassantes, difficiles de les déterrer intactes.

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Bonjour Alvige, je n'ai pas été précis dans mon commentaire, c'est l'absence de nodosités que je remarquais, et non la masse racinaire.

J'ai mis le mémoire ici :
https://www.cjoint.com/c/KKrhVtViST7

Bonne journée.

Merci Fanou, j'ai téléchargé ce document très intéressant de prime abord ("légumineuses en hydroponie"), les 73 pages méritent de la concentration.

Effectivement, pas de nodosités dans cet écheveau de racines style "cheveux d'ange".

Singulière, cette inoculation pour permettre la fixation de l'azote atmosphérique en hydroponie, pour les besoins de l'expérimentation.

Ce texte est ardu, mais il explique bien, pour cause, ce phénomène et valide l'opportunité - quand même - d'apporter de l'azote en début de culture.