L'achat d'une serre traditionnelle représente un investissement financier important.
Il mérite une mûre réflexion et une bonne documentation pour ne pas se tromper et pour en tirer le meilleur parti.
Ce tutoriel a pour vocation de vous y aider.
La mini-serre et le propagateur, c'est-à-dire une mini-serre avec un tapis chauffant, ont pour vocation de recevoir les semis. Ce sont des serres « de table ». La serre à roulettes est de taille moyenne (environ L100 x P 50 x H 160). Les parois sont en plastique souple ou en polycarbonate. Le plus souvent, on destine ces serres à la croissance des jeunes plants qu'on vient de rempoter ou bien à l'hivernage des plantes sensibles au froid.
La serre traditionnelle est celle destinée à la culture tout au long de l'année. Elle peut être froide, c'est-à-dire sans chauffage. Dans ce cas, elle sert à avancer et à allonger les périodes de cultures; ou a cultiver en saison des plantes frileuses comme la tomate. Elle peut être chauffée, tempérée ou hors gel. Dans ce cas, elle sert principalement à accueillir des plantes qui sont sensibles au gel. Il est également possible de faire du maraîchage en hiver.
Avant toute chose, renseignez-vous auprès de l'administration pour connaître la réglementation en vigueur dans votre commune. Par exemple, il y a souvent des limites de superficie pour la construction d'une serre non démontable. Autorisation : Discussion à lire sur le forum de Tomodori
(tunnel, circulaire, dôme, carrée, rectangulaire, serre hollandaise, serre adossée)
La serre tunnel est une structure, le plus souvent, métallique, recouverte d'un plastique horticole. Elle présente 3 gros avantages. Tout d'abord, elle est beaucoup moins chère qu'une serre en verre. Ensuite, elle est démontable et peut donc être déplacée pour être remontée sur un sol plus fertile, par exemple; ou encore être revendue. Enfin, le plastique horticole peut être retiré ou posé en fonction des aspects climatiques du moment. Les inconvénients d'une telle serre, c'est qu'elle laisse passer moins de lumière et qu'elle est moins isolée qu'une serre en verre. Il s'en suit que la période de culture est plus courte. Elle est moins durable qu'une serre classique car le plastique est à remplacer tous les 5 à 10 ans.
Discussion à lire sur le forum de Tomodori
La serre classique à deux pentes de toit est soit carrée mais souvent rectangulaire. Elle a le plus souvent une structure en aluminium ou en bois et les parois en verre horticole de 4 ou 5mm, en double vitrages, ou en polycarbonate. Du fait de ces matériaux, elle est assez chère mais c'est la serre la plus pérenne par rapport à la serre tunnel. Le verre peut se briser mais il existe des verres trempés beaucoup plus résistants. C'est un plan de serre idéal pour la culture des tomates. Toutefois, comme elle laisse passer beaucoup de soleil et qu'elle est bien isolée, elle est aussi sujette à l'effet de serre en été. Il ne faut pas faire l'impasse sur une bonne ventilation et sur un voile d'ombrage.
La serre hollandaise ( ou pieds droits ) est une serre classique, plus chère, à deux pentes de toit mais avec les côtés inclinés. Grâce à cette inclinaison, elle est moins vulnérable au vent. Elle a aussi l'avantage de tirer le meilleur parti de la clarté. C'est la serre idéale pour la culture des légumes à ras du sol ou à croissance lente. Pour la culture des tomates, on préférera la serre classique, car plus haute.
La serre adossée à un mur de la maison est le plus souvent un jardin d'hiver destiné à recevoir des plantes tropicales, sensibles au froid et aussi à la réalisation des semis. En effet, grâce à l'accumulation de la chaleur dans le mur, elle peut être hors gel avec un minimum de chauffage si elle est bien orientée et isolée. Autant que possible, elle ne sera pas orientée plein sud à cause de l'effet de serre en été. Son orientation idéale dépendra surtout de la région où elle est construite.
Les serres circulaires ou en forme de dôme ont essentiellement une vocation d'agrément et visent l'esthétique architecturale.
Bien entendu, la taille de la serre sera avant tout fonction de la place disponible dans le jardin. Il faut retenir qu'une petite serre a l'avantage de se réchauffer très vite au soleil du matin mais qu'elle se refroidit également rapidement le soir. Les nuits y seront donc plus fraîches et le journées plus chaudes. Un trop gros écart de température entre le jour et la nuit n'est pas souhaitable pour la culture de tomates. Une grande serre se réchauffe plus lentement le matin mais a l'avantage d'une température intérieure plus stable tout au long de la jour, ou en tout cas avec moins d'écart. La taille minimale pour une serre classique est de 6 m2. Mais dans ce cas, elle est surtout réservée à la culture en pot sur étagère. Pour faire de la culture en pleine terre, il faut prévoir une serre de minimum 2,5m de large afin de se ménager un couloir central de 60cm. Et 3 ou 4 mètres de long. Quoiqu'il en soit, on les trouve toujours trop petites. Il existe des serres modulables que l'on peut agrandir.
Idéalement, on choisira un endroit dans le jardin abrité des vents, bien ensoleillé et non ombragé pour y installer la serre. Un endroit trop exposé au froid va limiter l'efficacité de la serre du point de vue de la protection thermique des plantes. Il n'est pas rare de planter une petite haie au nord de la serre à cette fin. Autant que possible, implantez la serre le plus près de la maison afin d'y accéder facilement en hiver. Ménagez également un accès pour pouvoir y entrer une brouette. Parlant d'une serre rectangulaire, selon qu'elle est destinée aux cultures d'été ou aux cultures d'automne et de printemps, il vaut mieux opter pour une implantation sur un axe nord/sud ou alors à l'axe est/ouest. En effet, l'axe est/ouest est indiqué pour profiter au maximum de la course du soleil lorsque le soleil n'est pas au zénith. Par contre, pour l'été, il vaudra mieux exposer le plus petit côté au sud de manière à limiter la surchauffe.
Table, étagères, rideaux, ouverture automatique, moustiquaire, thermomètre, hygromètre, etc sont autant d'accessoires qui viendront bien à point pour vous faciliter la vie. Certains accessoires sont développés dans le chapitre correspondant à leur utilité. Disons que vous pourrez équiper votre serre au fil du temps mais qu'il vaut mieux prévoir l'achat du matériel à l'avance. En effet, les étagères, utiles pour la culture en pot, et la table de rempotage, utile pour ne pas avoir à utiliser celle de la cuisine, occupent beaucoup de place. Au moment de l'achat de la serre, il faut leur réserver une superficie. Les moustiquaires à placer sur porte sont bien utiles pour éviter l’intrusion des animaux tout en gardant la possibilité d'aération. Choisissez donc un modèle de porte qui peut en recevoir une. Si vous avez prévu une arrivée d'eau et d'électricité au moment de la conception, vous pourrez équiper votre serre d'un arrosage automatique et d'un programmateur pour l'éclairage. Enfin, le thermomètre indiquant les minima et maxima vous permettra de contrôler la température à respecter.
Les parois de la serre sont constitués soit d'une bâche en plastique, soit de panneaux en polycarbonate ou de verre horticole simple (ou encore du double vitrage). Même si les matériaux synthétiques sont traités anti-uv, ils restent vulnérables à l'usure. Avec le temps, ils jaunissent et/ou deviennent cassants. Le verre horticole, quant à lui, se remplace facilement une fois cassé. Il a l'avantage de se nettoyer plus facilement et de rester parfaitement translucide avec le temps. Le verre trempé est 5 fois plus résistant qu'un verre ordinaire.
La structure de la serre se conçoit en bois, en métal (aluminium ou acier galvanisé) voire en pvc. Ce dernier étant le matériaux nettement moins onéreux et nettement moins qualitatif. Il conviendra uniquement pour les bâches en plastique. Pour soutenir du verre, il est nécessaire, vu le poids, de recourir à du bois d'assez grosse section ou du métal. L'essence choisie devra être imputrescible tels le cèdre, le chêne ou du bois traité et suffisamment dur pour ne pas gauchir facilement. La serre avec une structure en bois est la plus isolante et la plus esthétique mais aussi la plus chère. Les profilés en aluminium ou en acier sont fins et légers. Il ont l'avantage d'être meilleur marché et de ne pas nécessiter d'entretien.
Voici quelques tuyaux :
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L'effet de serre, ennemi redoutable en été. Comme les matériaux transparents laissent passer les rayonnements solaires, ceux-ci échauffent l'intérieur de la serre et se retrouvent piégés dans celle-ci. C'est alors l'augmentation de la température qui va jusqu'à la surchauffe. C'est ce qu'on appelle l'effet de serre. Les plants peuvent en être détruits. Le maître mot : l'aération. On peut créer un effet cheminée grâce à des aérateurs intégrés dans la serre à 20 cm du sol qui se présente comme des jalousies en verre. L'air chaud sera alors aspiré par les fenêtres de toit et remplacé par de l'air plus frais. S'il s'agit d'un modèle tunnel, on peut éventuellement lui « relever les jupes » pour créer une circulation d'air mais elle sera plus statique car elle dépendra du déplacement des vents extérieurs. L'ouverture automatique placée sur la fenêtre de toit est bien pratique. Il s'agit d'un piston chargé de gaz qui se dilate à la chaleur et qui par là-même pousse l'ouvrant de la fenêtre. Notez bien que ce gaz n'est pas résistant au gel et qu'il faut démonter le système avant chaque hiver sous peine de devoir le remplacer l'été venu. L'ombre est aussi précieuse pour lutter contre le soleil. Elle évitera les coups de soleil aux plants de tomate et ménagera une lumière plus diffuse. Pour cela, on utilise soit le voile d'ombrage (sorte de rideau que l'on coulisse en toiture), soit le blanc à ombrer que l'on peint sur le vitrage et qui se nettoie en fin de saison.
Quand on veut continuer en hiver à cultiver la serre ou à y stocker des plantes, il faut veiller à ne pas laisser le gel s'installer. On appelle une serre hors gel, celle dont la température ne descend pas en dessous de 5°C. Dans une serre chaude, la température est comprise entre 13 et 18°C suivant les besoins des plantes qui sont.
Pour lutter contre le froid, il nous semble logique de commencer par garder la chaleur à l'intérieur de la serre. Le double vitrage est le meilleur moyen mais assez cher. Il existe des systèmes D comme l'isolation au moyen de plastique à bulle, de panneaux isolants ou l'installation d'une petite serre dans la serre (double serre). Dans le premier cas, l'isolation du toit est le plus rentable puisque c'est là que s'opère la plus grande déperdition de chaleur.
Ces techniques peuvent s'avérer insuffisantes si le froid perdure. On a alors recours à un chauffage au pétrole, au gaz, ou électrique. Les deux premiers sont assez onéreux à l'usage et assez imprécis. Le radiateur électrique est le plus souvent soufflant et muni d'un thermostat. Il peut servir d'aérateur en été en coupant la fonction chauffage. Il existe également un système de tuyaux chauffants étanches à faire courir au sol.
Mais des solutions bien plus écologiques existent … Comme le chauffage solaire par inertie, par exemple. On peut créer ainsi une serre bioclimatique. Celle-ci aura l'avantage de hâter et prolonger la possibilité de maraîchage mais aussi de permettre la production de jeunes plants au printemps.
L'inertie est la capacité d'un matériau à accumuler de la chaleur pour la restituer ensuite. C'est ainsi qu'on peut exposer au sud des bouteilles (d'eau partiellement remplies) durant la journée. Elles vont renvoyer la chaleur accumulée durant la nuit.
Voir : https://youtu.be/WlFm5aSmFwI
Le puits canadien est basé sur le principe de la géothermie, c'est-à-dire de récupération de la chaleur contenue dans la terre. Il s'agit d'enterrer des tuyaux à minimum 2 m de profondeur et d'y faire circuler l'air froid de la serre (via une prise d'air) qui se réchauffe durant son parcours avant d'être réinjecté dans la serre.
Quant au chauffage par couche chaude ou au compost, il s'agit de tirer parti de la chaleur émise lors de la décomposition des matières que l'on recouvre d'une bâche.
Liens vers les sujets/messages du forum qui donnent plus de précisions sur ces divers aspects :
En ce qui concerne l'arrosage, outre les raisons écologiques et économiques, l'eau de pluie reste préférable à l'eau du robinet pour la croissance des plantes. En effet, elle n'est pas traitée, elle présente le bon ph et la bonne température; ce qui évite bien du stress aux végétaux.
récupérateur eau de pluie : http://tomodori.com/forum/topic13088.html
On considère que la tomate a besoin d'environ 2 litres d'eau par jour pour s'épanouir. C'est sans doute vrai lorsque la plante croit. Quand les fruits sont en période de maturation, cette quantité peut être largement réduite. Cela aura l'avantage de concentrer le goût des fruits.
Le mulch au pied de la tomate permet de limiter l'évaporation de l'eau et de limiter ainsi les arrosages.
Il existe bien des façons d'amener de l'eau jusqu'à la plante cultivée. Mais la façon la plus simple, la moins coûteuse et la plus adaptée à la petite serre d'un particulier, reste le bon vieil arrosoir. Il a l'avantage d'être précis et de contrôler la quantité d'eau donnée à chaque plante en fonction des besoins de la variété. Toutefois, en été, lorsque les arrosages se font de plus en plus souvent nécessaires, un peu d'assistance technique reste la bienvenue…
Citons l'arrosage par asperseurs. Ces tuyaux perforés sont souvent présents sous le toit de la serre vendue en kit. Cette technique a le gros désavantage de mouiller le feuillage et de ne pas «personnaliser» l'arrosage car celui-ci est uniforme sur toute la superficie de la serre. Elle ne convient donc pas à la culture de la tomate qui redoute l'eau sur les feuilles en raison du risque de mildiou. Enfin, l'eau atteint difficilement le pied car le feuillage fait office de parapluie.
Il existe des systèmes d'arrosage par capillarité adaptés à la culture en pot. L'arrosage automatique par micro-irrigation, quant à lui, est sans doute trop avare en eau pour convenir à la tomate. Le goutte à goutte nous semble être le plus convenable pour ce type de culture. Le débit d'eau peut être réglé par des petites vannes individuelles. De plus, au moment du départ en vacances, il peut être raccordé à un programmateur au départ d'un robinet.
Il est utile de s'équiper d'un thermomètre hygrométrique qui va mesurer l'humidité ambiante. On considère qu'une atmosphère est humide lorsqu'il y a 75% d'humidité relative. Au delà, on expose les cultures au mildiou et au botrytis. En période de croissance,une humidité de 40 à 75% est correcte pour la plupart des plantes.
Dans une serre chaude ou tempérée, il y a lieu de maintenir un taux d'humidité plus élevé en hiver. On y parvient par arrosage du sol ou humidificateurs.
Dans une serre froide, par contre, pour éviter les problèmes de condensation, il faudra maintenir une bonne aération en hiver. Le paillage des pieds de tomates est utile pour maintenir l'humidité au sol. Il a aussi l'avantage d'isoler les feuilles de la terre éventuellement contaminée par le mildiou.
Afin de hâter la production de tomates, le jardinier peut être tenté d'apporter un appoint de lumière aux plantes nouvellement repiquées en serre lorsque l'ensoleillement du début de saison n'est pas encore suffisant. Il est bon de savoir que le plant de tomate a besoin de 16 heures de lumière par jour pour s'épanouir et 8 heures de repos. La température de la lumière du jour est de 6000 degrés Kelvin. L'éclairage artificiel doit s'en approcher. La lampe incandescente ne convient pas pour cet usage. Les néons sont efficaces à 80% de cet objectif mais ils ont le défaut de perdre 50% de leur qualité après un an. Les lampes de croissance sont dispendieuses et produisent de la chaleur qui peut être préjudiciable à la plante si placées trop proche de celle-ci. La lampe LED semble être un bon compromis. Elle est économique à l'usage, puissante et ne chauffe pas. Les lampes doivent être équipées de réflecteurs afin que le lumière profite au maximum de plantes.
Notez que beaucoup de tomos font croître leurs semis dans une pouponnière (fabrication maison) qui se présente comme un caisson bien isolé et artificiellement illuminé.
Bien des maladies et insectes sont susceptibles de contaminer la serre comme ils le font dans le potager. Limitons-nous à les citer car ils ne sont pas spécifiques de la culture sous serre et sont développés dans un autre document de ce wiki : Les ennemis de la tomate et l'arsenal du jardinier bio.
Le verticillium, quant à lui, mérite quelques mots. Selon Wikipédia, le verticillium est un champignon dont les symptômes sont semblables à ceux de la fusariose. La rotation des cultures, l'utilisation de variétés végétales résistantes et un labourage profond, peuvent être utiles pour maîtriser la flétrissure verticillienne. L'intérêt des Porte Greffe (hors gain sur la productivité) est d'apporter une résistance aux maladies qui se transmettent par les racines. “Dans une serre il est difficile de faire la bonne rotation des cultures (idéalement cycle de 4 ou 5 ans sans solanacée). Si le problème de l'épuisement du sol peut se résoudre, y compris de manière bio, par des apports (fumiers, purins, cendre…) , il est bien plus difficile ou hors de prix d'éliminer des bactéries ou champignons qui s'installent durablement dans le sol de la serre au bout de quelques années (exemple le verticillium) . Une des rares solutions acceptables/abordables est l’utilisation de porte greffe avec le bon niveau de résistance.”(source Papo4334 , Tomodori)
L'appauvrissement du sol : Vu la difficulté de pratiquer la rotation des cultures, la terre de la serre est sujette à l'appauvrissement et à la diminution de la vie microbienne. Selon Luc Noël, la terre d'une serre doit être cultivée en permanence afin d'éviter qu'elle ne devienne stérile à la longue des années. A tout le moins, on peut semer un engrais vert qui couvrira le sol en hiver. Certains jardinier n'hésitent pas à changer la terre de la serre au bout de quelques années, à défaut de pouvoir déplacer la serre. D'autres, y répandent de la neige quand il y en a. D'une manière générale, on pourra fertiliser le sol de la même manière que le reste du jardin par l'apport de compost, purin, BRF (Bois Raméal Fragmenté), etc…
En fin de saison de la culture de la tomate, il est bon de faire un nettoyage de la serre afin que celle-ci soit fin prête pour le printemps suivant. Il est recommandé de faire un nettoyage des vitres et des montants. Les structures en bois seront entretenues comme des châssis de maison. Dans l'idée de l'« aseptisation », l'intérieur de la serre pourra être nettoyé avec un appareil à vapeur, ou bien une eau additionnée de bicarbonate de soude et/ou d'une huile essentielle aux propriétés fongicides.
La période d'avril/mai est consacrée au repiquage en terre ou en pot de la tomate, des aubergines et des piments. Le mariage des solanacées avec les melons, cornichons et concombres est heureux. Durant cette période, on peut aussi y associer des fraisiers. En fin d'été, pourquoi ne pas y repiquer des poireaux qui seront protégés des mouches et mineuses. En septembre/octobre, c'est le moment des semis de mâche, d'épinards, persil, choux-fleur, du cresson. Durant tout l'hiver, y compris en décembre, on peut semer du cerfeuil et de la salade spécifique comme les red ou green salad bowl. C'est le moment de repiquer des bettes, des chicorées et racines d'endives. Repiquer les stolons de fraisier. En novembre et décembre, on peut continuer à semer cerfeuil et salad bowl. En janvier et févier,c'est à nouveau le moment de semer de la mâche, c'est aussi le tour du pourpier, des radis, du mesclun et des carottes primeur. De fin février à fin mars, ce sera la période des semis de salade, persil, solanacées en terrine, fraisiers et pour terminer les cucurbitacées en terrine (jusque mi-avril).
Version initiale par | Adrichou | Sur le wiki de Tomodori | Février 2016 |
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