Le froid arrive, en bon Vosgiens j'ai fait mon stock d'allume feu. avec un peuplier tremble de deux m3.
J'arrive au bout de ma saison tomate, pas glorieuse, peu mieux faire.
Dernière table avec les restes des deux cabanes.
Dans la serre je laisse encore quelques jours mais sans grand espoir, par contre je ne comptabilise plus ce qui arrivera comme récolte.
Le stock s'appauvrit, je tente un peu de tomate en suspension à la chaufferie, sasulka zhleltaya yellow icicle et zabaykalkoye chudo, pas les plus faciles à mémoriser.
Il me reste à mettre en forme mes fiches de récolte et à en tirer quelques enseignements pour faire mieux l'an prochain.
2022 s'annonce un peu compliqué ( révision et réparation au programme pour fêter mes 74 années de service ) alors je prend les devants et commence à préparer le terrain.
Dans les cabanes l'objectif est de planter que des tomates greffées, soit 53 plantes, le sol étant comme moi un peu usé je change la terre ( c'est ce que l'on appelle l'effet
JPP) environ 30 litres par plantes, remplacée par un sceau de mon compost jardin avec plein de vers de terre et trois de terre franche prélevée dans le potager. Je verse aussi dans le trou 5 l d'eau. Ce midi j'ai réalisé moitié du travail l'autre partie doit attendre car il y a encore des scaroles et de la mâche en place.
Pour ne pas rouiller il faut bouger, alors j'ai fait un tour sur les bords de la Moselle, dans une zone facilement accessible ou il y a quantité d'ancienne drague, et maintenant beaucoup d'oiseaux, rien de bien rare, mais assez pour une heure de détente.
Le héron est partout, mais très méfiant.
Une canne au repos.
Deux cygnes qui avaient perdu la tête.
Et coup de chance j'ai assisté au grand prix des foulques, très performantes aux 100 m départ arrêté.
Bon dimanche, portez vous bien.
" enfouir des graines dans le sol est un geste rassurant. Même si elles ne germent pas. Car c'est un acte d'espoir. On plante le récit d'un futur possible.
Agnès Ledig.