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Les variations de goût des tomates d'une année sur l'autre, et même du début à la fin de la saison, ne m'étonnent plus, c'est habituel! C'est bien pour ça que je cultive un maximum de variétés, il y a des années à rouges ou à roses, celles où les noires sont délicieuses, d'autres où les jaunes et les vertes sont comme de la confiture... jamais deux années semblables à part quelques variétés stables et incontournables, et c'est bien ce qui fait qu'on ne s'ennuie jamais au jardin, n'est-ce pas?
Je profite d'un court répit sans envahisseurs (enfants et petits enfants reviennent demain) pour revisiter le forum et mon suivi. J'ai pris l'habitude de photographier les tomates dont je conserve des graines, ça aide à choisir celles que je ressèmerai l'an prochain, et du coup j'ai des tonnes de photos. Mais à part ça les problèmes de santé et le manque de temps nous font négliger même le potager et les serres, (mode survie

). Malgré nos soins épisodiques ça produit quand même généreusement, nous avons eu près de 3 semaines de temps humide qui a réhydraté le sol et relancé la végétation, et nous récoltons d'énormes quantités de courgettes, trombas d'albenga (les enfants aiment les trombinettes), blettes, concombres, et deuxième semis de haricots.
Les potimarrons et trombas s'étalent, ont doublé leur surface allouée et partent à l'assaut des serres...
Pour les tomates c'est moitié-moitié. Des variétés qui produisent régulièrement depuis un moment, et qui sont particulièrement savoureuses. Mais d'autres dont les pieds sont couverts d'énormes grappes de très gros fruits tout verts et bien durs... Pas encore de conserves, les andines, coeurs d'albenga et san marzano retorta refusent de rougir
Les tomates jaunes et vertes sont excellentes et très sucrées, irish liqueur a finalement égalé malakhitovaya et elles sont très difficiles à distinguer aussi bien visuellement que gustativement.
Petites, mais délicieuses cette année, les mustang jaunes:
Jaune flammée bien mûre est un régal.
Après un début décevant les Cherokee purple sont enfin excellentes, tout comme paul robeson et berkeley TD (pink ou green). Elles ont une saveur riche, veloutée, sucrée.
Hazel mae et lover’s lunch sont très semblables et aussi très bonnes.
Les olirose sont bonnes si elles sont bien mûres, comme les toutes premières brandywine sudduth dont les pieds sont encore chargés de quantités de tomates qui ne veulent pas mûrir.
En comparaison Robbie, black and brown boar et brad's black heart sont décevantes, belles, goûteuses mais aqueuses (encore mon problème des rangées du bord des serres...)
Déception pour jérusalem rouge greffée, qui produit des quantités d'obèses pleines de flotte. D'autant que le pied est planté au bord extérieur de la serre et a eu de l'eau en quantité.
Jérusalem rouge, non greffée et sur un rang intérieur, avait bien plus de saveur et beaucoup moins de vigueur et de fruits.
Deux tests comparatifs de CDB jérusalem rose et rouge:
Le 14/8: excellentes toutes les deux, avec une nuance plus sucrée chez la rose et une petite pointe d’acidité pour la rouge (non greffée).
On voit bien la différence entre la peau transparente de la rose et la peau jaune de la rouge:
Le 23/8: Jérusalem rose délicieuse, saveur riche, veloutée, chair dense et parfumée, un régal!
Jérusalem rouge, énorme et trop mûre, provenant du pied greffé, ne supporte pas la comparaison, fade et aqueuse. On attend la prochaine mûre du pied non greffé pour une comparaison équitable avec sa cousine rose.
Encore une semaine avant la rentrée des classes, ouf! (c'est bien la première fois de ma vie que l'ancienne prof que je suis est heureuse de voir arriver la fin des vacances d'été!

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