Depuis une semaine c'était le printemps, le merle haut perché sur le bouleau avait commencé à chanter, les grenouilles dans le bassin étaient en train de pondre, les poissons étaient en surface pour avoir un premier repas. A midi il y avait 18/19°
Alors c'est l'heure de préparer le jardin, et ça tombe bien, rien ne vient nous distraire de ce travail, pas de sortie prévue, pas de visite non plus, pour cause decorona merdicus.
Le jardinage à quatre mains fonctionne bien, pour moi le potager, pour mon épouse les massifs. Attention aux âmes sensibles il n'y a pas d'herbe en vue. En pleine terre il n'y a que les épices, quelques petit pois, et des poireaux perpétuelles.
Cette année restera pour moi une année de floraison exceptionnelle des bulbes de narcisses, muscari, des hellebores et des anémones, un mois de floraison continue.
Et depuis aujourd'hui c'est le vent du Nord avec 6° ce midi. Donc protection maximum pour tout ce qui se mange, le reste doit se débrouiller ou disparaitre, j'applique cette méthode depuis 2/3 ans et ça disparait bien vite.
Inutile de mettre des voiles de forçage dehors avec le vent du Nord rien ne résiste, sous la couche, chou fleur, carotte, laitue, pomme de terre, petit pois, oignon blanc, le tout bien tendre.
Dans la serre j'ai doublé les parois, fabriqué un coffre, maintenant c'est plutôt le manque de lumière le facteur limitant.
J'édite avant de passer aux oiseaux.
" enfouir des graines dans le sol est un geste rassurant. Même si elles ne germent pas. Car c'est un acte d'espoir. On plante le récit d'un futur possible.
Agnès Ledig.
