j'ai déjà expérimenté en 2019 de telles distances resserrées.
L'avantage principal, et pour ça nulle besoin de démonstration, c'est bien entendu de pouvoir tester plus de variétés sur la même surface ! 
l’inconvénient majeur c'est que cette promiscuité oblige à bien réduire les mange-touts donc passages réguliers. La saison dernière quelques tiges se sont échappées, et j'ai fais l'erreur de laisser la branche secondaire car aussi grosse que la principale. Donc cela demande un peu plus de vigilance pour ne pas se laisser déborder !Au final le nombre de fruits par pieds est plus réduit, mais elles sont plus grosses. L'un dans l'autre on s'y retrouve !
A la plantation je fais un trou d'au moins 30 cm de profondeur de manière à enterrer une partie la la tige. Je rebouche le trou avec un mélange tourbe/terreau universel (50/50) et je donne à manger purin d'ortie et nitrate de calcium en solution de temps en temps. Cela fertilise en azote (nitrate) et amène du calcium soluble facilement assimilable. La présence de tourbe acide permet de garder le calcium en solution autour des racines et participe à l’absorption. En milieu basique le calcium donne des sels insolubles qui ne sont pas assimilables par la plante. Les sols calcaires sont saturé de calcium, mais ce sont des carbonates de calcium, très peu solubles, qui ne profite pas à la plante !
Le calcium est indispensable au niveau cellulaire en particulier pour la tenue des fleurs, et est très difficile à absorber par la plante (la plante a développé un système de pompe à calcium pour amener le calcium des racines aux extrémités, mais ce mécanisme est très facilement perturbé par de nombreux facteurs externes); la carence de calcium dans les tissus de la plante provoque aussi le phénomène de dégénérescence mieux connu comme cul noir.
En complément, au fur et à mesure je rajoute la tonte de pelouse qui sert de paillage et d'engrais vert.
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