Ouf

Maintenant que je sors la tête de l'eau au niveau taf, je me peux prendre quelques minutes pour détailler en images les mesures de confinement prises au jardin durant ces huit semaines

Tout d'abord merci aux tomos inquiets de mon silence et qui m'ont envoyé un MP pour s'enquérir de mon état de santé

et voici les raisons de mon silence : deux heures le matin et trois heures l'après-midi, je n'étais non seulement pas connecté mais pas non plus à la maison

Comme expliqué dans un précédent message, je me suis engagé dans des travaux d'Hercule en désherbant/retournant une bande de terrain en friche depuis de nombreuses années, travail de longue haleine que j'ai mené à la cadence de mon dos qui m'imposait - régulièrement - son rythme et ses limites. En voici un condensé : la parcelle avant toute intervention
Le travail avance à raison de 2 m² par session de deux heures
Ce qui m'a le plus ralenti ce ne sont pas les racines de plantes adventices, mais les innombrables gravats dans le sol
Et même quelques beaux morceaux qu'il a fallu extraire à la barre à mine
Alors pour changer la douleur d'emplacement, je me suis aussi lancé (à la demande expresse et insistante de Mme) dans la récupération d'une parcelle de pelouse sauvage qui jouxte mon potager, et qui m'a permis de créer mon nouveau parc à fraises (la raison officielle est qu'une partie du parc existant, consisté de vieux pieds, va être converti en parcelle d'aromatiques)
Les petits fruits sont exubérants cette année, groseilles Gloire des Sablons et cassis sont prometteurs
Il y a toujours un ver dans le fruit (ou un serpent au paradis) et les pigeons ramiers se sont rappelés de l'adresse où une bonne table les attendait, alors il m'a fallu poser des filets à fraises sur les derniers petits pois et les choux de Bruxelles, sous peine de voir mes espoirs de récolte anéantis par les gésiers affamés
Et cerise sur le gâteau (si je puis employer cette expression

), une petite gelée matinale que je n'attendais plus m'a fait friser non pas la moustache mais quelques feuilles de courgettes, PdT et pieds de tomates plantés en extérieur de façon - trop - précoce
Comme je le dis régulièrement :
"ce qui ne me tue pas me rend plus fort"
Friedrich Nietzsche
À bientôt pour la suite des aventures
