
La récompense est au bout de la pelle ...

L’excès d’azote pourrait être aussi la cause, vu la couche de fumier placé en début de saison...La cause la plus fréquente est sans conteste un stress hydrique, dû à un manque ou à un excès d’eau subi par les plants de tomates. Ce stress peut apparaître parce que les plants sont cultivés dans un sol trop sec et que les racines n’y trouvent pas suffisamment d’humidité pour produire assez de sève. Or, le calcium doit être véhiculé par une sève suffisante dans tout le fruit pour lui permettre une croissance harmonieuse. Inversement, une trop forte humidité aboutira au même effet par diminution de la transpiration et du débit de sève correspondant.
Autre cause aboutissant à une carence minérale, Une fertilisation trop riche en azote peut provoquer une croissance trop rapide et une végétation trop développée, le calcium étant d’abord utilisé pour la croissance du plant. Dans ce cas, le stade le plus sensible est celui du démarrage de la croissance des tomates.
Ces deux facteurs peuvent se cumuler.
À noter : certaines études récentes mettent en doute la responsabilité de faibles taux de calcium dans l’apparition de la pourriture apicale.
Une carence du sol en phosphore empêche une bonne assimilation du calcium.
Certaines variétés de tomates peuvent être plus sensibles à la pourriture apicale, comme par exemple la 'Cornue des Andes', ou la Calypso.
Certaines conditions climatiques telles qu’un temps frais et couvert suivi d’épisodes de fort ensoleillement avec températures élevées, ou des épisodes prolongés de temps sec et chaud ou venté, favorisent également la nécrose apicale.
Enfin, un déséquilibre dans le rapport potassium/calcium du sol tout comme une trop forte concentration en sels minéraux peuvent perturber la croissance du fruit en déclenchant la pourriture apicale.
D’une façon générale, n’importe quel stress soudain qui vient perturber une croissance rapide, qui jusque-là se déroulait dans de bonnes conditions, peut entraîner l’apparition de pourriture apicale.