Ici, l'oignon cru est, tout comme l'ail, une institution.
Dans les salades, les gens utilisent beaucoup l'oignon doux des Cévennes, à la limite, l'oignon doux de Lezignan qui est un peu moins apprécié.
J'avoue que c'est pas mon truc.
Par contre, je suis une fan inconditionnelle de la ciboulette, quand j'en ai, j'ai tendance à en mettre un peu partout.
Depuis quelques années, il en sort plein dans le jardin. Faut juste être plus rapide que les poules qui apprécient apparemment autant que moi.
L'échalote, je connais, et j'aime beaucoup (cuite). La cipolla di tropea, jamais entendu parler, vais aller voir sur le net.
Puisqu'on est dans l'ail, je précise que le véritable et authentique aïoli provençal ne comporte pas d'oeuf.
Il est plus difficile à préparer, mais c'est comme ça. Ma défunte grand-mère paternelle, nîmoise 100% pure souche était très fière de son aïoli qu'elle réussissait à la perfection et était très à cheval sur la question. "L'aïoli avec de l'oeuf, peuchère, c'est pas de l'aïoli, c'est de la mayonnaise avec de l'ail" (et avé l'assent).
Pas évident d'arriver à émulsionner la purée d'ail cru (écrasée au mortier, "parce que le mixer c'est pour les paresseuses", je cite) avec l'huile d'olive, il faut reconnaître que le jaune d'oeuf aide bien. Du sel du poivre et c'est tout, même si, dans ses bons jours, ma grand-mère admettait à la limite un peu de jus de citron ou une pointe de safran.
Compter de 4 à 8 belles gousses d'ail pour environ 1/4 de litre d'huile d'olive. Là, faut vraiment aimer l'ail !
Et quand on vous invite à manger l'aïoli, on va vous servir de la morue bouillie avec des pommes de terre et des légumes (une espèce de pot au feu de poisson, en somme) accompagnée de la fameuse sauce aïoli.
Pour moi, c'est pas possible, ça m'arrache la bouche, mais avec mon petit aïoli cuit, j'adore.
Et si on n'aime pas l'ail du tout, ni cru, ni cuit, avec une simple mayo, c'est pas mal non plus.
Je fais des aiolis parfois, je parle du plat de morue et légumes bouillis, mais j'avoue que je n'ai jamais essayé de faire la sauce dans les règles de l'art, je me contente d'une mayo aillée !
Pas bête d'utiliser de l'ail cuit, pour ceux qui craignent la force de l'ail cru!
J'adore les échalotes cuites ,j'en utilise beaucoup, j'en fais même des tarte tatin après les avoir confite au beurre. Je l'espère en entrée ou en accompagnement. Cru par contre je trouve ça trop fort et je les évite à part une petite dose dans la salade de pommes de terre qui sinon est vraiment fade je trouve.
J'aime bien la ciboulette aussi surtout avec du vinaigre et de la crème pour accompagner les asperges ou les concombres.
Et puis c'est joli et on peut en avoir facilement toute l'année pour que que l'on garde des divisions en pot à l'abri du gel.
Et elle est où, la recette de la tatin d'échalotes ?
Pour l'aïoli authentique sans oeuf, je le réussis une fois sur deux, environ. Je tente toujours le coup, et si ça rate, je le rattrape avec du jaune d'oeuf, en le montant comme une mayo.
Il faut une purée d'ail vraiment très fine. Bizarrement, j'ai moins d'échecs quand j'ai fait la purée d'ail au mortier que quand j'y suis allée au mixer. En écrasant les gousses coupées en lamelles avec le sel, c'est pas trop dur. Puis je la tamise pour qu'elle soit bien lisse, et et je commence à incorporer l'huile d'olive à dose homéopathique au début, en tournant toujours dans le même sens, et surtout en croisant les doigts pour être dans un bon jour, parce qu'il y a des puristes dans mon entourage, et que je sais qu'ils seront déçus si je leur sers la version à l'oeuf.
Je saute du coq à l'âne, mais ce matin, au marché, il y avait du curcuma frais. Je me doutais bien que ça ne poussait pas en poudre dans les arbres, mais je n'en avais jamais vu, et je ne m'étais jamais demandé à quoi ça pouvait ressembler. J'ai failli en acheter un peu, par curiosité, heureusement, je me suis souvenue à temps que je n'aime pas ça du tout. Ça m'évitera de le regarder sécher puis moisir dans un joli petit panier.
Je passe pour un petit mot sur le curcuma. Si tu veux essayer de profiter de ses bienfaits sans trop avoir le goût, tu peux essayer avec des gants et une râpe qui ne craint rien de le râper très finement et de l’incorporer dans du miel avec également un peu de gingembre râpé, ça donne un très bon sirop apprendre le matin en hiver histoire de stimuler un peu son organisme… en dose 3 à 5 cm de gingembre, 2 petites racines de curcuma, un jus de citron et un demi pot de miel. Mais c’est en effet un excellent agent de teinture donc attention lors de la vaisselle de la râpe….
Petit retour : testé ce week-end avec de l'ail rose du jardin.
C'est très bon, tout le monde aime beaucoup
Par contre, chez moi l'ail et l'huile se sépare.. surement parce que j'ai mélangé plusieurs huiles.
A refaire, merci
Si l'ail et l'huile ont tendance à se séparer dès le départ, c'est sans doute l'émulsion qui ne s'est pas bien montée. Comme quand on "rate" une mayo.
Il faut commencer par ajouter très très peu d'huile, et fouetter sans arrêt jusqu'à ce que le mélange commence à épaissir avant de rajouter de l'huile (toujours très très peu), et ainsi de suite.
Si au départ l'émulsion se fait bien, qu'on obtient une bonne texture, et que par la suite (quelques heures ou quelques jours plus tard), ail et huile se séparent, c'est qu'on a mis trop d'huile par rapport à la quantité de purée d'ail. Pour éviter ce problème, il vaut mieux ne pas trop.dépasser le tant pour tant (même volume de purée d'ail et d'huile)
Pour ce qui est du mélange d'huiles, je fais parfois moitié huile d'olive, moitié huile de colza ou de tournesol, et je n'ai jamais eu ce souci.
Mais ça m'est souvent arrivé quand j'ai commencé à bricoler cette sauce et que je mettais trop d'huile.
Heureusement, ça n'affecte que la texture, et le goût, lui, est toujours aussi bon.